Une journaliste devenue adjointe
Sophie Ginoux
13 mai 2020
Bon à savoir
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Déjà, toute petite, Hélène Blais rêvait d’être journaliste. À 11, 12 ans, maniaque de hockey et de baseball, elle s’amusait à écrire des articles. C’est donc tout naturellement que, rendue au cégep, elle se dirige en technologie des médias.
Journaliste en début de carrière, elle se tourne plus tard vers les communications en faisant des études à distance avec TELUQ. Tout à tour rédactrice en chef, journaliste, directrice de communications, superviseure de l’assurance qualité, massothérapeute (eh oui, vous avez bien lu!)... Hélène en a porté des chapeaux au fil des ans! Maintenant, celle qui est aussi maman d’une petite fille de cinq ans, est adjointe administrative. Et pas l’adjointe de n’importe qui. Adjointe du maire de Mascouche.
Comment êtes-vous devenue adjointe du maire?
J’ai quitté un emploi qui ne me convenait plus parce que je ne rencontrais plus assez de défis. En donnant ma démission, j’ai dit à mon conjoint : « Tu vas voir, je ne passerai pas plus d’une semaine sur le chômage! »
Comme de fait, un soir, à 22h35, le téléphone sonne. Une amie m’annonce que la mairie a besoin d’une adjointe, que je suis parfaite pour le poste et que je dois envoyer mon CV tout de suite. À minuit, j’envoyais mon CV. Deux jours plus tard, je passais une entrevue et je rencontrais le maire. J’ai décroché le poste et ai commencé à travailler dans les jours suivants. Ça fait maintenant un peu plus de quatre ans de cela.
Qu’est-ce que vous aimez dans ce poste?
C’est un poste que j’adore parce qu’il me permet de toucher à toutes mes forces. Je me réalise dans plein de choses. Je suis le pilier du cabinet, le pont entre le maire, les conseillers municipaux, la population et les différents services de la ville. C’est un travail qui fait appel à mon côté altruiste. J’aime aider les gens, les diriger au bon endroit. En fait, je n’ai même pas l’impression de travailler.
Quelles tâches vous sont attribuées?
Je m’occupe des communications officielles. Soit je rédige, soit je révise, corrige, reformule… Je reçois les appels des citoyens, leurs plaintes. Mon vrai titre est coordonnatrice de l’agenda, mais ce n’est qu’une partie de mon travail. Bien sûr, je soutiens le maire et la directrice du cabinet.
Quelles qualités faut-il avoir pour être adjointe municipale?
Il faut avoir le sens de l’organisation et beaucoup de souplesse : les décisions qui sont prises une journée peuvent très bien ne plus s’appliquer le lendemain. Les choses vont parfois très vite. La semaine dernière, on a dû gérer une grosse crise. Il y a eu de nombreuses inondations dans la municipalité, alors le téléphone ne dérougissait pas.
De toute façon, je reçois autour de 70 courriels par jour et je gère deux boîtes de réception : la mienne et celle du maire. Pour faire le suivi, ça prend du discernement et de la discipline.
Aussi, je dirais que mon poste requiert de l’empathie. Tant mieux parce que c’est une de mes forces! Souvent, les gens m’appellent et ils sont en beaux fusils. La plupart du temps, ils raccrochent avec le sourire.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes adjointes et secrétaires qui commencent dans le métier?
Je leur dirais d’avoir confiance en elles. Malheureusement, les appellations « adjointe » et « secrétaire » ont encore un petit côté péjoratif aujourd’hui, mais ça ne devrait pas. Sans les adjointes et les secrétaires, la vie des gestionnaires serait beaucoup moins facile. Il faut être fière de notre métier. En tout cas, moi, je le suis!
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