6 choses à NE PAS dire en entrevue

Mettre de l’avant ses atouts. Combien de fois avez-vous entendu ces mots-là? Vous n’avez pas assez de doigts pour compter? C’est ça que je pensais.

Dans un article paru sur glassdoor.com, l’auteur Amy Elisa Jackson ressort des points importants lorsque vient le temps de rencontrer un recruteur. Lors de la recherche d’un emploi, plusieurs personnes croient que « mettre de l’avant ses atouts » n’est bon que pour les appels téléphoniques, les entrevues et les rencontres avec un recruteur. Après tout, cette personne n’est que le pont entre vous et le big boss.

FAUX!

Le recruteur est la partie prenante du processus de sélection. Sous-estimer son influence est une GROSSE erreur. Aussi grosse que le trou dans la couche d’ozone…

Toute interaction avec un employeur potentiel ne devrait pas qu’être professionnelle mais aussi utile et réfléchi sur tout ce que vous dites. Que ce soit par message ou par téléphone pour discuter d’un salaire, par exemple, choisissez bien vos mots pour assurer votre succès.

Voici donc six phrases que vous ne devriez jamais dire à un recruteur si vous voulez le job. Prenez des notes si vous voulez être rappelée…

« J’prendrai n’importe quel poste! »

Que ce soit parce que les factures s’empilent ou que c’est votre job de rêve pour une compagnie de rêve, ne prononcez surtout pas ces quatre mots-là. L’odeur de désespérance peut être palpable, comme lors d’une première date. Voici quelques raisons:

1. Vous donnez l’impression de vous sous-estimer. Vous êtes talentueuse, intelligente et pouvez apporter énormément à la compagnie.

2. Vous avez l’air désinformée. Les recruteurs veulent des candidats bien informés et très engagés.

3. Si on continue avec l’analogie de la date, les candidats qui projettent une image de « soif » et qui sont désespérés n’auront pas la meilleure des attentions ou des traitements. La  « dateabruptement ».

« Ouais, ça me semble un bon salaire. »

Ne vous laissez pas faire par l’offre salariale d’ouverture. Jamais. Josh Doody, auteur de Fearless Salary Negotiation, dit qu’une négociation de salaire est un « collaboration et la clef d’une bonne collaboration et d’une excellente communication ». Il ajoute que vous n’aurez pas toujours la chance d’être devant un emploi exaltant. Le premier réflexe sera d’accepter l’offre, car elle semble parfaite.

Cependant, vous devriez être préparée à une négociation de salaire et connaître votre valeur salariale selon vos aptitudes et votre scolarité.

Au lieu d’accepter une offre à l’aveuglette, faites vos recherches. Ensuite, allez-y d’une contre-offre pour voir à quel point vous pouvez augmenter l’offre sur la table. La négociation devrait se terminer par un « oui » de l’entreprise. Une fois l’offre acceptée, c’est terminé.

« Mon ancien emploi était terrible! »

Se plaindre de son job précédent est un gros NON! Discréditer son ancien employeur et ses anciens collègues ou l’environnement de travail peut être fatal, lors de votre entrevue. Ça pourrait même entacher votre réputation professionnelle.

Plutôt que de critiquer, mettez de l’avant les défis que vous avez relevés. Partagez avec le recruteur votre expérience de manière positive.

Rappelez-vous que le « trash talking » c’est un NON!

« Mon ancien patron ne me donnera pas une bonne recommandation, car je l’ai menacé »

Même si cette déclaration [choc!] peut être vrai, gardez-là pour vous-même ou des amis autour d’un verre (ou deux?]. Ne partagez surtout pas cette information avec un recruteur. Lorsqu’on vous demande une liste de recommandations, il est TRÈS rare que l’on vous demandera quelque chose comme « Pourquoi est-ce que vous n’avez pas mis votre dernier employeur? » Les références devraient provenir de personnes qui peuvent parler de vous positivement, que ce soit sur vos accomplissements, vos succès ainsi que l’expérience de travail.

Malgré tout, les recruteurs ne sont pas du genre à se soucier des relations amères entre un ancien patron et un employé. Ni les rumeurs. Offrez-lui les meilleures recommandations que vous avez en poche. Si on vous questionne sur l’absence d’un employeur sur votre CV, rétorquez simplement comme suit : « Les personnes indiquées sont les mieux placées pour parler de mes aptitudes, de mes accomplissements et de mon éthique de travail. Je crois qu’ils seront en bonne position pour vous donner un point de vue global de ma personne pour vous démontrer que je suis excellent atout pour votre compagnie. »

Tartinez à souhait. Mais pas trop.

« Je sais que mon entrevue est aujourd’hui, mais puis-je la reporter? »

À moins qu’une mortalité ou une urgence importante ne survienne dans votre famille, annuler une entrevue la journée même pourrait se traduire ainsi : « Ouais, j’veux pas vraiment le job et je me fous de vous et de votre temps! »

Si vous devez modifier l’heure ou que vous êtes en retard, soyez transparente. Si vous prévoyez être en retard, prenez au moins la peine d’avertir. Sinon, vos chances seront « kaput ». N’oubliez surtout pas de vous excuser. Où sont passés vos bonnes manières?

« Ça fait 3 semaines que j’ai postulé. Je croyais que mon application s’était perdue! »

Tout dépendant de la grosseur de la compagnie, les applications se chiffrent dans les centaines ou les milliers de demandes par poste, par position. Ce n’est donc pas une raison de passer une commentaire passif-agressif de la sorte à un recruteur ou un employeur. Utilisez votre temps précieusement pour mettre l’accent sur votre rôle, la compagnie et votre fit parfait pour ceux-ci.

Si vous n’utilisez pas ces six phrases, ça pourrait bien aller.

Ne tombez pas dans ces pièges faciles.

Vous risquez de passer à côté de l’emploi de votre vie.