Dans le tumulte du monde professionnel, la performance et l’efficience sont mises de l’avant. Mais la qualité de l’ambiance de travail est tout aussi essentielle.
Un climat de travail sain, respectueux et bienveillant constitue bien plus qu’un confort… C’est une condition de succès à long terme.
Pour nous, les adjointes, cette réalité est d’autant plus vraie que nous sommes souvent les confidentes naturelles de nos collègues et gestionnaires. Nous entendons, nous observons, et nous devenons parfois malgré nous les témoins privilégiés de tensions, de conflits, de confidences partagées en toute vulnérabilité. Voilà pourquoi notre posture doit être empreinte d’une intégrité exemplaire, d’un respect rigoureux de la confidentialité et d’un profond sens de l’éthique.
L’orage gronde. Comment agir ?
Lorsque l’ambiance de travail se détériore, que les paroles acides circulent dans les corridors ou dans les échanges virtuels, et que la jalousie, la compétition malsaine ou le bitchage se substituent à la collaboration, il vaut mieux agir sans attendre.
Je vous recommande fortement la lecture du livre Ces femmes qui détruisent les femmes ! Les ravages du bitchage (Béliveau éditeur), un essai percutant qui met en lumière les dynamiques insidieuses parfois présentes entre collègues féminines. Sans tomber dans le jugement, l’autrice Marthe Saint-Laurent propose une réflexion lucide sur les comportements toxiques — souvent banalisés — et leurs impacts dévastateurs, tant sur les individus que sur la culture organisationnelle de l’entreprise.
En tant qu’adjointes et personnes de référence, nous avons la responsabilité individuelle et collective de préserver des relations saines. Cela passe par :
- Une écoute empathique, sans colportage ni jugement ;
- Le courage de dénoncer les comportements malsains, même s’ils semblent anodins ou "acceptés";
- La promotion active de la bienveillance, de la reconnaissance et du soutien mutuel au quotidien.
Devenir des modèles
N’oublions jamais qu’un mot, une rumeur, une critique blessante peuvent fragiliser profondément un ou une collègue. Et qu’à l’inverse, un mot d’encouragement, une tape dans le dos ou une reconnaissance sincère peuvent illuminer une journée et nourrir la confiance d’autrui.
Soyons des modèles d’intégrité et de respect. Défendons, avec douceur mais fermeté, des milieux de travail sains, inclusifs et sécurisants pour toutes et tous.
Et gardons en tête cette puissante vérité, portée par Michelle Obama :
« Le succès ne se mesure pas à la quantité d'argent que vous gagnez, mais à l'impact que vous avez sur la vie des gens. »
Parce qu’au fond, la réussite professionnelle ne réside pas seulement dans nos accomplissements visibles, mais aussi dans la part d’humanité que nous laissons derrière nous.
À bientôt pour d’autres réflexions !
